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COMMENTAIRES
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8 octobre 2017Par:
Forestier de LahouC'est bien de construire des hôpitaux et des centres spécialisés (cancérologie, cardiologie, etc.), mais il serait bon que le gouvernement mette un accent très fort et particulier sur la PREVENTION et l'éducation à la santé. En Côte d'Ivoire, on a trop tendance à ne voir les médecins que quand il est déjà beaucoup trop tard, et quand on est avec le médecin, le croquemort n'est pas loin en embuscade !Publié le :
8 octobre 2017Par:
Fatou DiagneOn distingue différents types d’investisseurs à savoir l’Etat, le secteur privé, les fonds étrangers, l’aide publique au développement, les différents organismes internationaux (OMS, ONU …). En ce qui concerne l’Etat, sa part dans les dépenses de santé ne cesse de diminuer : à titre d’exemple en 2009 le financement public ne représente que 22,4% du financement total de la santé au Togo. Des fonds importants proviendraient des organismes internationaux et de l’aide publique au développement : de nombreux pays d'Afrique dépendent encore fortement des ressources extérieures pour financer leur secteur de la santé. « Dans 26 des 33 pays d’Afrique subsaharienne, le soutien des donateurs représente plus de la moitié des investissements alloués à la riposte au VIH » lit-on dans un communiqué de presse de l’ONUSIDA Genève datant de Novembre 2012. Les organismes et coopératives internationaux font des investissements sous forme de programmes de lutte contre les différentes maladies. Il s’agit souvent des financements basés sur les résultats et il apparait clairement que certains de ces financements ont porté leurs fruits. L’accès aux traitements antirétroviraux pour les patients atteints de VIH est facilité et le nombre de cas de nouvelles infections au VIH a considérablement baissé : depuis 2001 on enregistre une baisse de 71 % au Botswana, 58 % en Zambie, 50 % au Zimbabwe et 41 % en Afrique du Sud (4). Le nombre de décès dû au paludisme a diminué (baisse de 25% entre 2000 et 2010) et actuellement, presque 1 foyer sur 2 en Afrique est équipé d’une moustiquaire. Mais il paraitrait que ces fonds soient mal repartis et surtout mal gérés. « Les ressources disponibles ont été utilisées de manière non rationnelle, en partie à cause du manque d’utilisation systématique de processus et d’outils pour fixer les priorités dans l’utilisation des maigres ressources ». De plus, les ressources n’ont pas été déployées de manière efficiente.Publié le :
8 octobre 2017Par:
Lago TapeContrairement à d’autres domaines qui sont en plein essor d’investissement (le tourisme, le secteur minier…) en Afrique, celui de la santé est loin d’en faire partie. Afin d’harmoniser le taux d’investissement des différents pays africains dans le domaine de la santé, en 2001 différents chefs d’états ont tenu une conférence à Abuja. Ce grand rassemblement s’est tenu suite à une augmentation très importante du taux de VIH dans la population africaine. Il en ressort alors que chaque état attribuerait 15% de son budget à la santé. Depuis cette conférence, l'OMS a déclaré que seuls le Rwanda et l'Afrique du Sud ont atteint les 15%, tandis que la Commission de l'Union africaine a rapporté que seuls six États membres de l'Union Africaine ont dépassé le seuil des 15% : le Rwanda (18,8%), le Botswana (17,8%), le Niger (17,8%), le Malawi (17,1%), la Zambie (16,4%), et le Burkina Faso (15,8%)(2). D’autres pays ont fait des efforts considérables pour augmenter leurs budgets mais cela reste toujours inférieur aux 15% fixés. Et dans la plupart des cas, ces investissements sont financés sur ressources extérieurs. La difficulté des pays africains à atteindre cet objectif relève de plusieurs raisons. Les systèmes de gouvernance diffèrent et la motivation varie d’un pays à l’autre. Il semble que les états préfèrent investir dans les milieux novateurs en plein essor comme l’informatique ou encore dans les mines et le pétrole. Enfin la croissance démographique de certains pays allant plus vite que la croissance économique, il parait évident que les investissements régressent, plus encore dans le domaine de la santé.PLUS D'ARTICLES
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Publié le :
8 octobre 2017Par:
Bonébo