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Côte d'Ivoire /Bombardement de Bouaké : une procédure judiciaire sans fin

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‘’Au coeur  d’une affaire d’État’’, c’est le titre du grand angle dans le numéro 950 du 23 du 29 juillet 2017 de Jeune Afrique consacré au bombardement de Bouaké.
Le 6 novembre 2004, écrit Jeune Afrique, l’armée de Laurent Gbagbo bombardait la force française Licorne, faisant dix morts et trente-huit blessés. Dans une série d’articles et d’encadrés Vincent Duhem, envoyé spécial à Bouaké fait un gros plan sur la suite judiciaire de cette affaire de bombardement de la base  d’un détachement de la force française Licorne au lycée Descartes de Bouaké.
Dans un des articles, le journaliste, au nom d'hebdomadaire panafricain, lève un coin du voile sur ledit bombardement. Il situe les lecteurs sur la longue procédure judiciaire treize ans plus tard. De nombreuses zones d’ombre demeurent, relève JA« Il est 13h20 (heure GMT) ce 6 novembre 2004, le lycée Descartes de Bouaké, où est basé un détachement de la force française Licorne, vient d’être bombardé par l’armée ivoirienne. Le bilan est lourd: dix morts (neuf militaires français et un civil américain) et trente-huit blessés. Près de treize ans après les faits, au bout de douze années de procédure judiciaire en France, cet événement tragique, qui a bouleversé les relations franco-ivoiriennes, n’a pas livré tous ses secrets », constate l’envoyé spécial de JA. Et d’ajouter que plus d’une décennie après l’ouverture d’une information judiciaire en France, l’enquête sur le bombardement de Bouaké n’a toujours pas permis d’identifier clairement les commanditaires.
En effet, selon les informations de JA, la juge d’instruction, Sabine Khéris, a récemment voulu entendre des membres importants des services secrets français, mais s’est heurtée au secret-défense. « Frustrée, elle envisage de clore l’instruction, ce qui entraînerait l’ouverture d’un procès des pilotes biélorusses par contumace devant la cour d’assises », indique-t-il.
Le 2 février 2016, selon le journaliste,  la juge Khéris avait demandé au procureur de la République le renvoi devant la Cour de justice de la République (CJR) de trois anciens ministres de Jacques Chirac en poste au moment des faits, le 6 novembre 2004: Michèle Alliot-Marie (Défense), Dominique de Villepin (Intérieur) et Michel Barnier (Affaires étrangères), soupçonnés d’entrave à l’enquête. Demande désormais entre les mains de Jean-Claude Marin, le procureur général près la Cour de cassation.
Cependant, un problème subsiste car, révèle-t-il, le président français, Emmanuel Macron, entend supprimer la CJR. On se demande donc ce qui va advenir de la procédure judiciaire à l’endroit desdits ministres sous Chirac. « Seront-ils jugés devant une cour d’assises comme complices? », telle est l’interrogation de Jean Balan, l’avocat des familles des victimes qui achève l’article de Vincent Duhem.
Augustin Zézé
 
 



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