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Effervescence africaine au Salon du livre de Genève

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Il n’y a pas que l’Afrique au Salon du livre de Genève, du 26 au 30 avril, mais il y a beaucoup d’Afrique et d’Africains. Cette année, le Salon africain est placé sous le thème de la mélancolie.

L’Afrique a été longtemps perçue, et s’est donnée à voir et à lire, sous le prisme de la joie, du rire. Et si la gaieté africaine n’était que l’envers d’une grande mélancolie ? C’est la réflexion à laquelle invitent les deux programmateurs, la romancière suisse Pascale Kramer et le critique congolais Boniface Mongo-Mboussa. Ils ont invité des romanciers, des essayistes, des poètes, des auteurs jeunesse du continent, mais aussi de Haïti et d’Europe sur le thème « Mélancolique Afrique », aux antipodes des clichés habituels et dans la droite ligne de la Mélancolie des Barbares, si bien mise en scène par le dramaturge ivoirien Koffi Kwahulé.
 
Conakry étant Capitale Internationale du Livre en 2017, les meilleures plumes guinéennes seront à l’honneur avec un hommage à Willimas Sassine, ainsi que la présence d’Alioum Fantouré, l’auteur du Cercle des Tropiques, et de Hakim Bah, lauréat du prix RFI pour son recueil Tachetures. Il sera aussi question du grand historien sénégalais Cheick Anta Diop, à l’occasion de la sortie du film documentaire que lui consacre Ousmane William Mbaye.
Seront notamment présents Véronique Tadjo, Kidi Bebey, Emmanuel Dongala, Alioum Fantouré, Marc-Alexandre Oho Bambe, Ali Zamir, Felwine Sarr, Koffi Kwahulé, Bernard Mouralis.
 
Vendredi 28 avril à 16 heures aura lieu la remise du prix Kourouma, dont Le Monde Afrique est partenaire. Ahmadou Kourouma, écrivain ivoirien décédé en 2003, est un monument de la littérature africaine. En 2004, le Salon africain décidait de lui rendre hommage en créant un prix à son nom. Au fil des années, le jury a su déceler les auteurs qui allaient marquer les lettres du continent et d’ailleurs : Emmanuel Dongala en 2011 pour son roman Photo de groupe autour du fleuve (Actes Sud), Scholastique Mukasonga en l’année suivante pour Notre dame du Nil (Gallimard), Tierno Monénembo en 2013 pour Le terroriste noir (Seuil), Mohamed Mbougar Sarr en 2015 pour Terre ceinte (Présence Africaine) ou Mbarek Beyrouk l’an dernier pour Le tambour des larmes (Elyzad). Qui sera le lauréat 2017 ? Réponse vendredi 28 avril à 16 heures sur Le Monde Afrique.
 
Les autres points forts du Salon du livre de Genève cette année sont le pavillon des cultures arabes et ses voix de femmes, la scène du crime et sa littérature plus vraie que nature, la place du Moi qui invite à se révéler, la place du voyage et ses balades littéraires, la scène philo qui appelle à comprendre et penser notre temps, la scène de la BD, véritable ouverture sur le monde, l’espace young adult et sa littérature toute en romance, la cuisine des livres qui allie lettres et gourmandise et la nouvelle scène médias sur laquelle les invités se livreront aux micros des journalistes.

 



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