Dès l’accession de son époux SEM. Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire à la Magistrature suprême en avril 2011, elle renonce à sa luisante carrière pour se mettre exclusivement au service de ses concitoyens. Celle que les Ivoiriens, en particulier les femmes, appellent affectueusement ‘’Maman Dominique’’ ou encore ‘’Maman Bonheur’’ à cause de son grand dévouement à la cause féminine et au bien-être des enfants, ne manque aucune occasion pour exprimer à ces derniers sa grande affection.
Un engagement au service de l’enfant
Conscient du dévouement de son épouse pour le bien-être des enfants, SEM. Alassane Ouattara lui a concédé, en 2012, la présidence du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants. Via ce comité, elle s’est activement engagée dans une relation de responsabilité partagée avec l’industrie internationale du cacao et du chocolat, les gouvernements des pays voisins et la communauté internationale, ainsi que des donateurs, pour l’éradication des pires formes de travail des enfants. Elle a en projet, la construction de maisons d’accueils dont les premiers centres seront offerts par la Fondation Children Of Africa et installés à Soubré et à Ferkessédougou dans le Plan d’action national 2015-2017. Ces centres auront pour mission de prendre en charge de nombreux enfants âgés de 6 à 18 ans et identifiés comme victimes de cette exploitation. Ils y recevront un accompagnement psycho-social et une aide à la réinsertion. Après cette prise en charge, Dominique Ouattara a annoncé que ces centres seront confiés à l’autorité de tutelle, pour en assurer le fonctionnement.
Le Plan d’action national 2015-2017 pour la lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants, exécuté à plus de 90% des activités programmées, a nécessité un effort financier de plus de 7 milliards de FCFA de la part de l’État. Ces efforts ont été soutenus par des partenaires, qui ont investi plus de 2.4 milliards de FCFA pour la construction de salles de classe primaires et secondaires dans la zone de production du cacao.
Sa rencontre à Genève en 2016, avec le BIT lui a permis de redéfinir la notion ‘’d’enfants victimes des pires formes de travail des enfants’’ : « Il faut faire la distinction entre les enfants des paysans qui vont à l’école et rejoignent leurs parents après leurs heures de cours, et les enfants victimes de la traite et de l’exploitation » a plaidé, la Première Dame ivoirienne. Cette plaidoirie a poussé le Département d’État des États-Unis, dans son rapport annuel sur la traite des personnes, à reclasser la Côte d’Ivoire dans la catégorie 2, qui correspond aux pays faisant des efforts significatifs pour éradiquer le fléau.
Au plan national, son lobbying extraordinaire auprès de son époux et des différentes institutions en Côte d’Ivoire a permis de rendre la scolarisation pour tous les enfants de 6 à 16 ans obligatoire. Désormais les personnes prises en flagrant délit de maltraitance d’enfant sont passibles de peine pouvant aller jusqu’à la prison.
Dominique Ouattara a en outre souhaité que le Sosteci (Système d’observation et de suivi du travail des enfants en Côte d’Ivoire), soit représentatif dans au moins à vingt départements supplémentaires, afin d’améliorer la base de données nationale de référencement du travail des enfants dans le pays. La réunion de partenariat de la World Cocoa Foundation (WCF) de l’édition 2016, qui s’est tenue Abidjan, vient attester non seulement les défis du développement durable de l’économie cacaoyère ivoirienne, au nombre desquels figure l’élimination des pires formes de travail des enfants, mais aussi la détermination des autorités à éliminer ce fléau.
Des signatures de coopération avec les pays voisins, notamment le Mali en 2011, le Burkina Faso en 2013 et le Ghana en 2016 ont été approuvées en vue de la mise en oeuvre de ces plans d’actions. En octobre 2017, une Conférence des Premières Dames de l’Afrique de l’Ouest sur la lutte contre le travail des enfants à Abidjan est prévue, afin de mener une réflexion commune sur cette problématique.
Santé mère-enfant une priorité pour ‘’Maman Dominique’’
Acceptant l’honneur et la charge d’être nommée ambassadeur spécial de l’Onusida par le Système des Nations unies pour l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH et pour la promotion du traitement pédiatrique, Dominique Ouattara montre aux yeux du monde entier que la santé de la mère et de l’enfant est une des priorités dans son combat.
En effet, la Côte d’Ivoire figure encore sur la liste des pays les plus touchés par le VIH en matière de transmission du Sida, de la mère à l’enfant. En effet, en dépit des avancées stratégiques importantes, notamment l’adoption en 2012 du Plan national d’élimination de la transmission mère-enfant par le gouvernement ivoirien et de sa mise en œuvre, la PTME reste encore un maillon faible en Côte d’Ivoire. Selon les estimations de l’Onusida, le taux de transmission du VIH de la mère à l’enfant en Côte d’Ivoire, était de 23% en 2013 malgré la baisse générale de la prévalence. C’est pourquoi, ‘’Maman Dominique’’ met tout en oeuvre pour la livraison de l’hôpital mère-enfant de Bingerville réservé à la santé de la mère et de l’enfant.
L’hôpital mère-enfant de Bingerville
Bâti sur une parcelle de trois hectares, cet hôpital permettra de résorber les difficultés d’accès aux soins et de réduire ainsi la mortalité maternelle, néonatale et infantile. Il aura pour objectif également de prendre en compte la problématique du VIH relative à la mère et à l’enfant. Dans cet hôpital, de plus de 122 lits, les mères et les enfants pourront recevoir des soins prénataux et post-partum, dans une structure répondant aux normes internationales les plus élevées. Il sera géré par une association autonome qui regroupe l’État, la Fondation Children of Africa, et des spécialistes de la gestion des hôpitaux.
« Avec les fonds recueillis auprès de donateurs privés nationaux et internationaux, nous avons presque terminé la construction de l’Hôpital Mère-Enfant à Bingerville », s’est réjouie Mme Dominique Ouattara.
Coût de construction : 10 milliards de FCFA. La Fondation Children of Africa a lancé le projet de l’hôpital Mère-Enfant de Bingerville en 2012.
Appel à la solidarité
Un gala en février 2012, sur le thème « Tous unis autour de la mère et de l’enfant », a permis de lever des fonds pour sa construction et un autre en mars 2014, sur le thème « Le grand cabaret du coeur », a permis de recueillir des fonds pour son équipement.
Son adhésion à des associations réunissant les Premières dames en faveur de la lutte contre le Sida telles que : l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le Sida en 2011 et l’Association Synergie africaine, ainsi que sa participation à une réunion des Premières Dames à Deauville (France) en mai 2011 et à la réunion des Premières dames de la sous-région au Mali en octobre 2011, témoigne de son engagement à lutter contre cette pandémie.
En visite à la maison d’accueil du Denguélé, dans la région d’Odienné, qui abrite des orphelins, des enfants en difficulté et des enfants de parents atteints du VIH/Sida. La Première Dame de Côte d’Ivoire a remis un don de douze millions de francs CFA, matérialisé notamment par des berceaux, des poussettes, des biberons et des vêtements pour bébé.
Au-delà de ces actions, Dominique Ouattara ne manque jamais l’occasion de faire parler son coeur surtout lorsqu’il s’agit de santé mère-enfant, en témoigne sa présence à la cérémonie de réouverture du service de néonatalogie du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Yopougon en mai 2015. Ce centre qui se nomme désormais « Service néonatalogie Dominique Ouattara » a bénéficié de la part de la Fondation d’un équipement de haute technologie d’une valeur de cent millions de francs CFA : lampes de photothérapie, respirateurs pour nouveau-nés...... Autant de matériel utile pour réduire significativement le taux de mortalité néonatale.
Les différentes campagnes de vaccination de la Fondation Chidren of Africa ont permis de faire vacciner plus de de 70 000 enfants contre la fièvre typhoïde et la méningite, de déparasiter près de 100 000 autres, régulièrement, des caravanes ophtalmologiques sont menées pour que des milliers d’enfants puissent avoir accès à un diagnostic oculaire, puis à des soins adaptés, et recevoir des lunettes si nécessaire. À ce jour, plus de 50 000 enfants en ont bénéficié.
Avec les enfants en difficultés, un amour qui dure depuis 23 ans
Créée en 1994, « La case des Enfants » est le centre d’accueil de la Fondation Children of Africa. Situé à Abidjan, dans la capitale économique ivoirienne, ce centre accueille des enfants de la rue, des orphelins ou des victimes d’exploitations diverses, vivant en totale rupture avec la société. Il compte à ce jour 56 pensionnaires dont 26 filles et 30 garçons, pour la plupart abandonnés. Consciente que de nombreux enfants se sont retrouvés orphelins, mutilés ou traumatisés, d’autres encore bloqués à Abidjan tandis que leurs géniteurs ou parents étaient à l’intérieur du pays suite aux différentes crises que la Côte d’Ivoire a connues, Maman Dominique n’a pas lésiné sur les moyens pour augmenter la capacité du centre. En plus de l’éducation de base, les enfants y trouvent aide et assistance pour leur épanouissement scolaire, social et éducatif. Ils y reçoivent notamment des conseils psychologiques et de l’art-thérapie (par le dessin, la peinture, le chant, la musique et la danse).
Dans l’impossibilité de prendre tous les enfants en difficulté à ‘’La case des enfants’’, ‘’Maman Dominique’’, avec sa fondation, a entièrement réhabilité les bâtiments du village SOS d’Abobo et de l’orphelinat de Bingerville. « Nous avons réhabilité les bâtiments des orphelinats, et équipé entièrement les dortoirs avec des lits, des armoires et des matelas neufs pour le confort de nos jeunes filles et de petits garçons. Nous avons également offert, un lot de matériel électroménager, ainsi que des vivres, des non-vivres et divers produits d’entretien pour le bon fonctionnement de ces institutions » s’est-elle réjouie. Ce sont plus de 5000 enfants, qui sont pris en charge dans chacun de ces centres, pour y recevoir de l’amour, un encadrement et une bonne éducation.
L’autonomisation des femmes une priorité pour ‘’Maman Bonheur’’
Consciente que le bien-être des enfants est étroitement lié à celui de leurs mamans, Dominique Ouattara a fait de l’autonomisation de la femme un axe majeur de ses actions pour le bien-être de ses concitoyennes.
Initié en 2012 et doté d’un capital de 13 millions d’euro, le Fond d’appui aux Femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), a permis à ce jour d’aider 115 000 femmes à sortir leurs familles de la précarité en les rendant autonomes. Pour Dominique Ouattara, la femme d’aujourd’hui est un véritable acteur de développement et de croissance pour sa communauté. Elle est devenue au fil du temps, une ressource incontournable dont l’apport ne peut plus être ignoré, quel que soit le secteur d’activité.
« Pour que la contribution des femmes soit reconnue, il est impératif de leur apporter des ressources suffisantes, qui leur permettront de mener à bien des activités génératrices de revenus et de devenir autonomes. De cette façon, nos filles pourront construire des projets de carrière pour leur avenir, et faire évoluer leur situation sociale. Il nous faut donc, donner la possibilité à nos sœurs d’avoir accès à des opportunités de carrières, et à nos filles d’avoir accès à une bonne éducation. Ainsi, nous pourrons améliorer l’apport significatif des femmes, pour tous les secteurs d’activités de l’économie de notre pays», est convaincue Dominique Ouattara.
Le FAFCI, c’est un taux réduit de 1 % TTC par mois ou 12% par an et accessible à toutes les femmes, même à celles n’ayant jamais pratiqué une activité lucrative. De plus, ces femmes bénéficient de cours d’alphabétisation, de formation en gestion de leurs projets, de planning familial et de sensibilisation au VIH/SIDA.
Dans la commune de Yopougon, Ce sont plus de 500 millions de FCFA, ce qui a permis à 5 000 femmes de développer leurs projets pour être autonomes, dans le département de Daloa, 295 millions de FCFA, les femmes d’Issia, quant à elles, reçoivent une somme de 100 millions de FCFA. Celles de Vavoua, une somme de 80 millions de FCFA. Zoukougbeu, 80 millions de FCFA également, 232 millions de FCFA dans le département d’Abengourou.
Le FAFCI est octroyé aux femmes sans garantie, ni frais de dossier, et à un taux préférentiel. Il ne tient compte ni de l’ethnie, ni du parti politique. Bref, ce fonds est pour toutes les femmes de Côte d’Ivoire.
L’Excellence selon Dominique Ouattara
Les Bibliobus de la Fondation sillonnent le pays, afin que de nombreux enfants puissent avoir accès à la lecture et à l’informatique. L’un d’entre eux a d’ailleurs séjourné six mois à Grand-Bassam et ses environs l’année dernière, pour le grand bonheur des tout-petits. Ils sont aujourd’hui plus de 120 000 enfants à travers le pays, à avoir bénéficié des ouvrages et ordinateurs des bibliothèques mobiles de Children of Africa.
La construction d’un collège mixte à Kong, a permis à la Fondation d’inciter à la lecture près de 200 000 enfants dans le nord du pays par le biais de huit bibliobus qui parcourent le pays en soutien à l'éducation et l'alphabétisation. À cela il faut ajouter la dotation de lycées et les universités de salles multimédias entièrement équipées avec des ordinateurs, des imprimantes et une connexion internet. Ce qui permet aux jeunes de se familiariser à l’outil informatique. En mars 2017, elle a offert 1 000 tables-bancs aux enfants pour les établissements scolaires d’Adzopé qui lui avaient lancé un cri du coeur lors de la célébration de la journée internationale de la Femme célébrée dans la région.
Marraine de la cérémonie qui a marqué la 1ère promotion de jeunes filles en 2016 des élèves de l’EMPT de Bingerville, la Première Dame a dit sa joie de voir cette première promotion mixte, témoignage du dévouement, selon elle, de la femme à exercer dans tous les domaines d’activités, surtout ceux traditionnellement réservés aux hommes.
À la cérémonie de récompense des lauréates 2013-2014 du concours Miss Mathématiques, en novembre 2014 au Lycée Sainte Marie de Cocody, la Première Dame en a profité pour faire de nombreux cadeaux à ses filleules, non sans oublier de leur traduire toute sa fierté pour l’excellence qu’elles ont perpétué tout au long de ces années.
Dominique Ouattara fête les enfants et les mères
Depuis l’accession de son époux à la magistrature suprême, Dominique Ouattara lors de la célébration des fêtes de Noël a toujours montré son grand amour pour les enfants de Côte d’Ivoire. Comme chaque année, à la veille de la fête de Noël, en plus du traditionnel arbre de Noël de la Fondation Children Of Africa, ‘’Maman Dominique’’ en plante un autre au palais présidentiel dans un décor féérique et dans un magnifique jardin. Ce sont plus de 3000 enfants, qui viennent y passer un moment merveilleux. Elle réitère ce décor, à l’occasion de la fête des mères pour les mamans de Côte d’Ivoire et ne manque pas d’en faire une fête tournante lorsqu’elle en a l’occasion. Ce sont plus de 5 000 pagnes, des vivres, du matériel et de l’équipement dont elle gratifie les coopératives dans les zones rurales.
Les pluies diluviennes de 2014 ont engendré des dégâts matériels et de nombreuses pertes en vies humaines. ‘’Maman Dominique’’ a témoigné sa compassion aux sinistrés des inondations notamment d’Attécoubé, Abobo, Anyama, Yopougon, Cocody et de Bingerville. Elle a apporté sa contribution afin de soulager les familles.
De toutes les visites d’État de son époux, SEM Alassane Ouattara, ‘’Maman Bonheur’’, ne manque pas de ‘’gâter’’ ‘’ses soeurs ’’ et ‘’ses enfants’’ de cadeaux composés généralement de matériels agricoles pour les coopératives et d’équipements pour les écoles et les hôpitaux en particulier les maternités.
On peut le dire sans se tromper, la Première Dame de Côte d’Ivoire est une grande dame au grand coeur
R.Tiecoura et C.Naho
