Ce montant devra également servir à venir en aide des millions d’enfants menacé exposé à la sècheresse et la guerre.
Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) lance un appel de fonds de 225 millions de dollars. L’annonce a été rendue publique le 28 mars dernier, à travers un communiqué de presse, parvenu à notre rédaction. Ce dernier qui précise que « Le temps est désormais compté pour plus d’un enfant dont la vie est menacée par la sècheresse et les conflits armés qui sévissent dans le Nord-est du Nigeria, Somalie, au Soudan et au Yémen ».
Avec le montant recherché, l’organisme souhaite fournir au cours des prochains mois, de la nourriture, de l’eau, des services de santé, d’éducation et de protection, principalement aux enfants vulnérables, cible prioritaire de leurs actions. Il faut dire dans les pays précédemment cités, 22 millions d’enfants sont actuellement affamés, malades, déplacés et déscolarisés et près d’1,4 million parmi eux risquent de mourir cette année de suite de malnutrition sévère.
Pour cela, une partie des fonds, notamment 81 millions de dollars sera destiné a des programmes de nutrition. Ceux-ci permettront de dépister les enfants souffrants de malnutrition et de fournir des aliments thérapeutiques. Le communiqué de l’UNICEF nous apprend également que 53 millions de dollars supplémentaires seront alloués a des services de santé, précisément de vaccination. 47 millions de dollars serviront par ailleurs, à soutenir des programmes relatifs à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène afin de prévenir des maladies diarrhéiques, potentiellement mortelle.
D’après l’UNICEF, les conflits armés sont l’un des principaux vecteurs de cette crise. Pour cela, l’organisme réclame non seulement un accès durable, sans conditions, ni limites, pour les enfants ayant besoin d’aide, mais aussi, l’arrêt des violations des droits de l’enfant dans les pays touchés. Manuel Fontaine, directeur des programmes d’urgence de l’UNICEF, prévient d’ailleurs que « si les organisations humanitaires ne peuvent pas accéder à ces régions, ni rassembler les fonds nécessaires pour atteindre les populations plus vulnérables, les victimes seront nombreuses ».
