En fait, la première personne à avoir réclamer un recomptage des voix, en Côte d’Ivoire, c’était Bédié. Retour sur une fabuleuse hypocrisie.
La vérité sur le recomptage des voix refusé à Gbagbo : Retour sur une fabuleuse hypocrisie
En fait, la première personne à avoir réclamer un recomptage de voix, en Côte d’Ivoire, c’était Bédié. Il faut que cette grande hypocrisie cesse ! Quand celui-ci disait avoir été spolié de 600 000 voix (personnellement, je n’y ai jamais cru, c’est mon avis personnel, je peux me tromper) au premier tour de la présidentielle, ceux qui allaient faire du recomptage des voix, une stratégie pour gagner du temps (personne n’est dupe, c’était cela le but du jeu), disaient que le recomptage n’était pas prévu par la constitution et Bédié n’a pas été écouté.
Prouesse d’annuler les résultats dans huit départements du Nord
Quand Yao N’Dré a réussi l’historique prouesse d’annuler les résultats dans huit départements du Nord, y compris dans celui de Séguéla pourtant non visé par la saisine de Laurent Gbagbo (s’il ne le faisait pas, Alassane Ouattara gagnait toujours, Lol), ce qui n’est du reste, écrit nulle part, dans la constitution ivoirienne, le premier à avoir appelé la communauté internationale à venir vérifier les résultats des bureaux de vote, c’était Ouattara. A ce moment-là, Gbagbo disait qu’il n’accepterait aucune ingérence extérieure, parce que la décision du Conseil constitutionnel était irrévocable.
Gbagbo a voulu encore gagner du temps
Quand les pressions internationales, notamment occidentales ont commencé à pleuvoir sur sa tête, Gbagbo a voulu encore gagner du temps, en disant qu’il n’accepterait que les résultats d’une médiation africaine. Quand l’Union africaine a désigné le Panel de haut niveau, Laurent Gbagbo a encore cherché à gagner du temps, en contestant certaines personnalités sur la liste. Les patriotes avaient même investi l’aéroport, pour empêcher l’atterrissage de l’avion de Blaise Compaoré, qui était devenu subitement infréquentable, alors que quelques semaines plus tôt, c’était l’idylle entre lui et Gbagbo (cf. Accord politique de Ouaga). Tout le monde a dit NON au recomptage proposé par Gbagbo parce que tout le monde savait qu’il cherchait encore à gagner du temps.
Laurent Gbagbo a sorti sa dernière carte : le recomptage des voix
Alors qu’il disait qu’il se plierait au verdict de ses paires, parce qu’il pensait que l’Afrique du Sud et l’Angola le soutiendrait dans sa forfaiture, c’est le même Laurent Gbagbo qui a rejeté les conclusions dudit Panel, et sorti sa dernière carte : le recomptage.
Alors, la communauté internationale lui a dit : stop ! Voici la vérité et personne (je dis bien personne) ne pourra contester ce récit chronologique. Tout le monde a dit NON au recomptage proposé par Gbagbo parce que tout le monde savait qu’il cherchait encore à gagner du temps, tandis que les morts s’accroissaient.
Contester les PV de Youssouf Bakayoko
Tout le monde savait qu’il cherchait à « roublardiser » parce que justement, ses partisans avaient détruit la plupart des sièges des Commissions locales et ne reconnaissaient pas les PV sorties des urnes que détenait la Commission centrale. Tout le monde savait que la prochaine étape de sa stratégie de gain de temps serait de contester les PV de Youssouf Bakayoko. Bref. Tout le monde savait qu’il était mathématiquement, politiquement, stratégiquement, logiquement et historiquement impossible pour Gbagbo de gagner une élection pour laquelle, il était parti en ballotage défavorable dès le premier tour (il n’avait aucune réserve de voix sérieuse) et face aussi bien à son challenger (Ouattara), qu’à Bédié (3è), à Mabri (4è), à Wodié et à Anaky.
Ne mélangez pas votre boli tro (sauce de cabri) ivoirien avec le nanni tro (sauce de boeuf) gabonais.
Votre plaisanterie a assez duré, dégagez
Tout le monde, y compris ses propres partisans qui jouent simplement d’hypocrisie aujourd’hui, savait qu’il avait perdu et tout le monde savait qu’il voulait juste faire perdre du temps à tout le monde. Alors, unanimement, le monde entier à l’Onu (avec le soutien de la Russie et de la Chine sur lesquels il comptait une fois de plus) a dit à M. Gbagbo : votre plaisanterie a assez duré, dégagez ! Voici la vérité, elle fera mal à entendre, mais elle ne peut être contestée !
PS : même quand il a été arrêté, il a cherché à gagner du temps, en disant que la crise militaire était terminée et qu’il fallait désormais passer aux négociations sur le plan politique. Plein de personnes ont dû se demander : sur quelle planète vit donc ce monsieur ?