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La Banque africaine de développement souligne l'importance du secteur du tourisme comme source de croissance et de développement local pour l'Afrique
BAD - Publié le: 08-02-2019 - Mise-à-jour le: 08-02-2019 - Auteur: BAD
Aujourd'hui, vendredi 8 février 2019, a pris fin la première édition du
Forum de l'investissement hôtelier africain
(FIHA), qui s'est tenue à Marrakech, au Maroc.
Réunissant les officiels en charge du secteur du tourisme ainsi que plus de 350 opérateurs du secteur hôtelier, les exposés et échanges ont permis de présenter les différentes expériences de développement touristique qui prévalent en Afrique francophone. L'opportunité a été également offerte d'examiner le potentiel africain en matière d'investissement hôtelier et les dynamiques sous-régionales au sein du Maghreb, de l'Afrique de l'Ouest et de l'Afrique centrale francophones.
En prononçant son allocution d'ouverture, la secrétaire d'État marocaine chargée du Tourisme, Lamia Boutaleb, a mis en évidence la contribution de plus en plus forte du secteur du tourisme à l'économie du
Maroc
. « Ce secteur, si stratégique, représente pour le Maroc 7 % du PIB et plus de 2,5 millions d'emplois directs et indirects, sans oublier qu'il s'agit d'un secteur important, fortement pourvoyeur de devises. Depuis vingt ans, des moyens importants ont été mobilisés et les résultats sont aujourd'hui au rendez-vous, avec plus de 12 millions d'arrivées en 2018 ».
Et d'ajouter, à l'adresse des professionnels du secteur et des bailleurs de fonds présents, que « c'est le moment d'investir dans l'hôtellerie, en particulier en Afrique ». Le « tourisme est un véritable outil de développement du territoire », a souligné à son tour le directeur général de la Société marocaine d'ingénierie touristique, Imad Barrakad.
Intervenant dans un panel consacré au financement des investissements hôteliers, Leïla Farah Mokaddem qui représentait la Banque, a décliné les différents volets de l'action du Groupe de la Banque dans son soutien aux États et au secteur privé pour favoriser l'attractivité des pays africains.
Son exposé a mis en évidence les différents domaines d'intervention de la Banque, associant le soutien aux réformes à l'investissement dans les infrastructures qui, directement et indirectement, bénéficient au secteur du tourisme, tels que les transports, l'énergie et l'eau. « Le tourisme est un véritable instrument de développement local qui profite aux populations. C'est le moment d'investir et de prendre des risques pour développer l'offre touristique sur le continent ». Et d'ajouter : « la synergie, ainsi que la complémentarité active entre les banques commerciales et les partenaires techniques et financiers que nous sommes, sont de nature à maîtriser les risques et à offrir les maturités requises aux investisseurs pour libérer le potentiel du secteur en Afrique ».
Dans l'exposé des perspectives économiques en Afrique par l'économiste pays en chef pour le Maroc, Richard Doffonsou, les performances enregistrées en 2018, ainsi que les projections de croissance pour la période 2019-2020, mettent en lumière les principaux défis et atouts économiques du continent. « Malgré la décélération de la croissance mondiale, l'Afrique fait preuve de résilience. Afin de libérer le plein potentiel des économies africaines, une accélération des réformes, combinée à une diversification accrue des moteurs de croissance, est nécessaire
. »
Ont été également abordés les approches de valorisation du potentiel touristique de pays comme l'Algérie, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, le Gabon, le Sénégal, le Maroc et Tunisie. Des échanges qui ont également permis d'exposer la contribution des institutions financières internationales et des banques commerciales au financement des investissements hôteliers.
Le
portefeuille de projets
actifs de la Banque africaine de développement au Maroc s'établit à 3 milliards d'euros, dont plus de 70 % sont alloués aux infrastructures.
Commentaires
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Rédigé par:
Forestier de Lahou
le:
Samedi 9 Février 2019
"Lago Tape" tu dis "Le développement du tourisme en Afrique se joue également en ligne" nous sommes d'accord, et je vais dans ce sens puisque je gère plusieurs sites web d'écotourisme en CI. Mais il ne faut pas que le "virtuel" incite à dire n'importe quoi et à attirer le touriste dans des galères. C'est, hélas, le cas en CI ! Quand on entend les sornettes du ministre en charge du tourisme qui affirme tout de go que pour visiter le PN de Taï, il suffit de faire une réservation en ligne (à partir de l'Europe, par exemple), je suis horrifié. Le Monsieur a-t-il fait lui-même le voyage de Taï ? Sait-il que le Parc est totalement inaccessible, tant à partir d'Abidjan qu'à partir de San Pedro ? Sait-il dans quelles conditions on roule à partir de Zagné ou de Tabou pour accéder au site majeur du parc (Djiroutou et Ecotel) ? Sait-il qu'il faut une journée de route pour gagner ce site, aussi bien au départ de Tabou que de Taï (à 60 km !)? Sait-il dans quelles conditions les responsables de l'OIPR local rançonnent les touristes en leur imposant des conditions inacceptables ? C'est ça le tourisme ivoirien. En dehors de la bronzette à Assinie ou à Bassam (où on ne peut même pas se baigner tellement la mer est dangereuse), point de salut... Et pourtant, Dieu sait combien la CI regorge de perles et de potentiel touristique fabuleux. Alors arrêtez de faire la promotion du Maroc et des hôtels à des centaines de milliards et revenez sur terre. Y a-t-il au moins un tour operator ivoirien capable de proposer des circuits qui "tiennent la route" à des tarifs stables et raisonnables ? Posez-vous la question au lieu de vous vautrer dans l'autosatisfaction et le délire verbal.
Rédigé par:
Lago Tape
le:
Samedi 9 Février 2019
Le développement du tourisme en Afrique se joue également en ligne, rapporte le groupe de sites de voyage Expedia. C'est le chaînon manquant de la politique touristique en Côte d'Ivoire et dans beaucoup de pays africains. Si le nombre de réservations pour des séjours africains effectués via l'un des sites expedia.com n'est pas précisé, le groupe en détaille les origines et les destinations. Au hit parade des touristes à destination de l'Afrique par ce canal (des réservations en ligne), figurent les Américains, les Britanniques et les Français, devant les Sud-Africains et les Allemands, avec pour lieux de villégiature préférés Marrakech, Cap, mais aussi Le Caire et sa très touristique consoeur égyptienne Hurghada, sur la mer Rouge. (J'ai moi-même réservé un séjour à Assinie en CI depuis les USA via Expedia.com en décembre 2011 et tout s'est bien passé). Beaucoup reste encore à faire pour que les touristes des autres continents (Amérique, Europe et Asie) puissent réserver facilement leurs destinations touristiques en Afrique subsaharienne. Les Africains (eux-mêmes) pourraient représenter un grand potentiel pour le marché du tourisme en Afrique. D'après le rapport 2017 de la conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), en Afrique, quatre touristes internationaux sur dix sont Africains. Ce chiffre est beaucoup plus intéressant pour l'Afrique subsaharienne. Les touristes africains représentent les deux tiers des arrivées. En ce qui concerne Madagascar, l'arrivée des touristes originaires du continent reste encore très faible. Le Maroc, l'Égypte et l'Afrique du Sud continuent de se tailler la part du lion des entrées touristiques en Afrique, puis viennent la Tunisie, le Kenya, le Zimbabwe, la Namibie...Dans les obstacles déjà connus, rappelons l'incidence des difficultés de transport à l'intérieur du continent et leur coût encore élevé.
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