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Réconcilier pour Rassembler : La Vision Commune de Guillaume Kigbafori Soro et Henri Konan Bédié

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A l’occasion du 25è anniversaire du rappel à Dieu du Président Houphouët-Boigny, la société politique ivoirienne a étalé ses divisions, ses préférences sémantiques sur les valeurs et principes du grand homme, sur le lieu associatif et politique propre où il faut être pour incarner, du moins s’autoriser de s’auto-baptiser houphouëtiste. Après tout, l’Empereur Napoléon n’a pas attendu le Saint Père Pie VII pour son propre Sacre et couronner l’Impératrice Joséphine en 1804.  Un fait d’autorité ! Un caprice impérial ? Dans une société ivoirienne post-crise et en tissage du lien social pour mieux représenter la cohésion nationale, les élites politiques ont plus de devoir mémoriel, de fraternité et de solidarité à accomplir que de sceller les artefacts commémoratifs disputés. Ce que d’ailleurs Fernand Braudel n’a jamais prescrit. Construire un artefact autour de la réconciliation revient à mettre sous ce concept les symptômes et éléments du langage quotidien : ivoirité des dogmatiques des origines millénaristes, le match retour des bellicistes indécrottables, le rattrapage des exclus d’hier en mettant au pilori les discriminés « préférés » et heureux d’il y a presque dix ans, les « microbes » mais aussi les migrants. Bref, tous ces témoins vivants et ces douleurs d’une société post-houphouëtiste qui a fui sa responsabilité envers son propre avenir par la ruine de la solidarité intergénérationnelle. 
Il suffit de relever la rupture de cette solidarité intergénérationnelle par des clauses constitutionnelles qui attestent que les + de 75 ans se portent comme des charmes. Et que les médecins assermentés doivent se raviser. Le peuple ne veut pas du recyclage des vieilles rancunes interpersonnelles ! Ce fractionnement des forces et familles politiques et ce charivari assourdissant de la majorité politique et l’hyper concentration des services publics, des infrastructures (éducatives, sanitaires) à Abidjan, témoignent de la déroute de l’Etat efficace et avant-gardiste. Mais la rencontre Bédié-Soro de ce mois de décembre 2018  ouvre un cycle d’espoir et foi en la relève générationnelle.
Réconcilier, c’est alors remédier à l’oubli des terroirs et territoires qui obstrue l’impératif de réaliser la Révolution Verte, amplifie l’exode rural pour ce mal vivre à la périphérie comme taudis, ces violences et ce déclassement social, ce tribalisme électoral ou régional qui assigne l’Etat africain type comme état tribal, dysfonctionnel et corrompu. Le fossé se creuse ainsi (inégalités abyssales) entre des pans entiers de la société comme travailleurs pauvres, la formation qualifiante et l’employabilité improbable des jeunes alimentée par les politiques néolibérales, l’autonomie financière non promue des femmes et leur discrimination, les asymétries de traitement entre les citoyens, bref, la ruine quotidienne des atouts dont devrait disposer le suprême enjeu de la réconciliation.  La rencontre Bédié-Soro administre que le leadership de Guillaume Soro Kigbafori est fiable sur les 5 objectifs essentiels suivants :   
 
1. Le défi des Soroïstes pour relancer l’espoir. Rappeler en cette fin d’année 2018, que les droits concernent tout le monde et que les lois et les devoirs sont les mêmes pour les Ivoiriens égaux en droits et en dignité. Le Président Paul Kagamé, leader de Réconciliation et de transformations, citoyen d ‘Honneur de la ville d’Abidjan l’a rappelé à la communauté des gens d’affaires le 20 décembre 2018. C’est l’Article premier de la Déclaration Universelle de 1948 dont nous célébrons les 70 ans aujourd’hui même où j’écris cet éditorial. Parce que pour Guillaume Soro, le progrès consiste à installer et à promouvoir l’Etat de droit et la démocratie participative. Réconcilier les Ivoiriens, c’est précisément au moyen de l’Etat de droit, l’Etat démocratique et efficace, mettre le leadership de devoir républicain et social au service de la promotion des politiques d’égalité. Panser les plaies comme cet « acte de contrition » que Guillaume Soro note et qui est le souhait de beaucoup d’Ivoiriens  que le Président Laurent Gbagbo, hélas, dans son dernier livre,  Libre, éditions Max Milo, Paris 2018, n’a pas posé.  Libérer la parole cathartique au nom du pardon pour avancer, écouter les attentes de la population pour entendre (sens littéral) et ainsi, améliorer le lien de représentation politique, au nom de la paix. S’accepter pour comprendre et s’accepter surtout comme culture et comportements et attachements patriotiques au vivre ensemble durable, in fine, se mettre ensemble pour la sauvegarde du bien commun. Le pays construit par l’Etat de droit démocratique et efficace, c’est l’ambition du leader Guillaume Soro. Ranimer la tradition de la paix dans les comportements héritée du Président Houphouët-Boigny et la solidarité qu’imposent la fraternité et la tolérance. Renouer avec le vivre quotidien comme citoyen libre et responsable envers son compatriote et les Africains, la promesse républicaine du progrès social grâce au débat démocratique pour créer un environnement propice à l’avènement des innovations sociales, économiques et politiques que la Révolution Digitale porte comme promesse. Réconcilier a du sens. Rassembler l’est tout autant au nom de l’Avenir en commun.  
 
2. Promouvoir l’Etat de droit. Se définir comme société ouverte qui accepte, pratique et arbitre ses conflits au moyen de l’institution judiciaire indépendante, est une question vitale. Pourquoi ? Parce que chaque société ouverte rencontre ses ennemis comme le philosophe Karl Popper l’a consigné. D’ailleurs, c’est cette doctrine que le milliardaire George Soros, disciple du philosophe Popper, tente de régenter à travers l’initiative Open Society pour la démocratie, la tolérance et les droits humains. Pour Guillaume Soro, il en est de même. Et la visite en date du 17 décembre 2018 à Daoukro pour prendre des conseils auprès du Président Henri Konan Bédié renvoie à la culture de tolérance et du dialogue permanent entre fils et filles du pays. Elle rappelle donc cette « vision commune » du vivre ensemble que les deux personnalités ont partagée. Célébrer et pérenniser les acquis du Président Houphouët-Boigny, c’est se rattacher à ce modèle de société ouverte au nom de la paix, de la tolérance des opinions et des options politiques divergentes et partant, du partage de la richesse produite au moyen du dialogue social et politique pérenne. Une société de convivialité et de fraternité ! Dès lors, réconcilier les Ivoiriens, c’est partager non seulement leurs douleurs au nom de cette fraternité de destin mais aussi et surtout, veiller scrupuleusement sur le partage équitable des fruits des efforts de tous. Travailler pour que les fruits de la croissance soient endogènes par nos champions, les pmi pme ivoiriennes et africaines pour être redistribués puisqu’ils sont ceux de toute la Nation. C’est exactement ce modèle social que les Ivoiriens de progrès commémorent lorsqu’ils se connectent à la mémoire du Père de la République. Une mémoire de partage, de diversité ethnique et cosmopolite. Une société ivoirienne vibrante et confiante en son destin de paix et d’ouverture pour soulever les scléroses sociales sur son chemin et renvoyer chaque citoyen libre, à ses choix de vie. Le Président Houphouët-Boigny y est parvenu grâce à sa légitimité historique et la pratique constante du dialogue qui ont produit des institutions républicaines et civiles fortes, prestigieuses et respectées comme des instances de désamorçage et régulation des conflits pour que prospère l’état libéral efficace et compassionnel, le sien, celui-là même qui méconnaissait les discriminations ostentatoires post-houphouëtistes. 
 
3. L’Etat démocratique et efficace. Depuis la cérémonie de La Flamme de la Paix à Bouaké, il urge de se rattacher au principe que l’Etat, grâce à ses démembrements, pour réconcilier les citoyens, doit se souvenir qu’il tire sa légitimité de sa vocation fondamentale à incarner, impartialement, la gestion et la procuration des services de qualité (santé, éducation, alimentation) aux citoyens et aux individus, la liberté pour poursuivre leur bonheur. D’où le besoin d’une gouvernance décente. Réconciliés sur de telles bases, Guillaume Soro Kigbafori souhaite rassembler les Ivoiriens et les Africains autour de l’impératif de l’Etat de droit efficace et impartial. Il s’agit d’asseoir, ensemble, grâce à son leadership de coalition libre, la gouvernance décente au profit de tous. Le socle de la gouvernance décente, sens éthique et responsabilité, est tissé des valeurs de la citoyenneté, de la proximité suivant le principe administratif dit de subsidiarité, d’accessibilité, de participation de chaque citoyen libre à la décision nationale. Il s’agira de sortir de l’hyper centralisation bureaucratique de la gouvernance qui confine, au mieux, à asseoir l’architectonique d’une république charismatique et exécutive, un pouvoir loin des gens. Un modèle de décisions, d’usages et de pratiques qui prétend construire le bonheur des gens à leur place comme fut la promesse de la république des Soviets sous Joseph Staline. Aucune bulle bureaucratique n’est la locomotive de l’espoir puisqu’elle échoue, lamentablement, à insuffler la culture du résultat, la transparence, la redevabilité et la sanction des corrompus, du sommet au citoyen lambda comme le leader bien aimé de l’Afrique sûre d’elle-même, Paul Kagamé disait au patronat ivoirien. Le leadership de Paul Kagamé est une source d’inspiration !
 
4. Rassembler les Ivoiriens autour de la vision commune Bédié-Soro. Il urge l’engagement patriotique et panafricain au nom de la cohérence, digne de l’idéal du RDA de 1946. Ouvrir la société de progrès aux innovations plurielles et s’adapter aux contraintes induites par nos propres choix libres, dialoguer avec tous, gérer et arbitrer les divergences entre les égaux pour le bien de tous. Rassembler les citoyens ivoiriens, c’est sortir des divisions stériles que les égos individuels et ce cynisme de circonstance des politiciens, tous ces maudits défauts qui se reproduisent contre le bien commun : la paix et la prospérité partagée. Sonner le glas de la ruine morale des élites, toutes  ces choses qui obstruent la construction des consensus, des émotions citoyennes positives et leur créativité dans le processus démocratique participatif et dialogual. L’exemplarité d’un leader citoyen cultive un lien authentique particulier et d’attachement très fort avec les citoyens égaux. Mieux, elle démultiplie la richesse de l’imaginaire des gouvernants et des gouvernés pour une synergie d’action décente. 
 
5. La gouvernance décente. Réconcilier pour rassembler parce qu’enfin, il nous est souvent revenu, que les gouvernants ont neutralisé, ici comme ailleurs sur le sol africain, la force interlocutoire des contrepouvoirs  institutionnels et consultatifs (chefferies politiques traditionnelles, les clergés religieux, les individus perçus comme trésors nationaux etc.). Remettre à l’endroit les droits des gens! Marier les politiques d’égalité et de progrès soroïste et cette bienveillance sociale de type houphouëtiste envers tous, consulter les adversaires et dialoguer avec les ennemis pour en faire des amis comme Mandela nous le prescrit, l’exemplarité du leader pour inspirer le courage d’espérer en l’Etat de droit et l’esprit de justice de Guillaume Soro Kigbafori, sont les lieux propres de la Gouvernance décente en vue. Réconcilier pour Rassembler, c’est la nécessité du moment et le défi urgent de la Gouvernance décente. Les Ivoiriens le méritent et les Africains l’exigent. Le Président Guillaume Soro s’est engagé à réconcilier, dans l’humilité, dans la responsabilité envers ce grand pays africain qu’est la Côte d’Ivoire, les Ivoiriens, à les rassembler pour avancer, ensemble. Parce que l’évidence apodictique reste que, seule la réconciliation (ce capital d’estime sociale induite) autorise le progrès social en engageant les citoyens sur le chemin du rassemblement de toutes les énergies créatrices, les solidarités horizontales, le déverrouillage du génie, du talent de chacun au-delà des lignes politiques partisanes et stériles. Les divisions frivoles profitent aux élites tandis que la réconciliation pour le rassemblement des Ivoiriens engage un avenir de paix et de partage, une Gouvernance décente au profit de chacun parce que respectueuse de la dignité de tous.  C’est le défi de la relève générationnelle de qualité que Guillaume Soro Kigbafori incarne. Le temps vient ! Ce momentum se précise en faveur de ce leader citoyen!
 
 
Joyeuses Fêtes de fin d’Année 2018 !           
 



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