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COMMENTAIRES
Publié le :
8 novembre 2017Par:
Akissi DeltaSi l’on imagine sans mal que cette modification juridique accorde explicitement son quota de protection et de sécurité aux chatons mignons ou aux petits chiens rigolos, qu’en sera-t-il pour le requin qui croque ou la tarentule qui pique ? J’entends d’ici certains qui récriminent, probablement à raison, en me faisant savoir que le changement est fort modeste, d’une part, et que d’autre part, la portée du texte ne va pas aussi loin et se contente très probablement de restreindre cette notion d’être vivant et sensible à nos animaux familiers, ces petits êtres sensibles qui nous apportent le journal, réchauffent les cuisses de mamie, ramènent les joujoux qui couinent quand on les leur lance, bref, partagent chaque instant de notre vie, au plus près de nos activités. Eh oui, il faut se rendre à l’évidence : certains êtres vivants qui vivent à nos côtés, s’ils sont bien sensibles, n’en sont pas moins particulièrement pénibles à supporter (et je ne parle pas ici seulement des moustiques, des cafards ou des souris…). De façon générale, qui, de nos jours, défend vraiment les requins contre les hordes humaines qui se baignent sur leurs lieux de chasse ? En outre, si on comprend bien que l’amendement fut déposé pour sensibiliser les citoyens à la souffrance des animaux, notamment de ceux qui vont devenir des steaks dans notre assiette, quel sera le courageux végétarien qui défendra les serpents venimeux, la hyène qui pue ou les puces qui donnent la gale ? Qu’il est difficile, le chemin juridique pour accorder des droits plus ou moins réalistes à ces animaux qui n’en ont jamais réclamé et n’auront jamais à respecter les devoirs qui sont pourtant le pendant logique de ce qu’on va leur accorder !Publié le :
8 novembre 2017Par:
Youssef KouameEn France, les animaux sont enfin des humains comme tous les humains. Grâce au travail acharné de nos parlementaires, toujours sur la brèche afin de nous tailler à la dynamite un monde toujours plus proche du paradis qu’ils nous ont vendu lors des campagnes électorales, la République vient de faire un grand bond en avant : ça y est, les animaux ne sont plus des biens mobiliers !Il était plus que temps qu’enfin, on admette dans la Loi que non, les chiens et les chats ne sont ni des tables, ni des chaises, ni même des petits tabourets qui permettent d’atteindre les étagères les plus élevées, mais bien de petits et de grands «êtres vivants doués de sensibilité». C’est maintenant chose faite avec une modification législative introduite à la suite d’une pétition lancée il y a près de deux ans par «30 Millions d’amis», et qui a reçu le soutien de Brigitte Bardot...Encore mieux, cette récente modification s’inscrit dans le cadre d’un projet de modernisation et de simplification du droit : afin de rendre les choses du droit, et notamment le Code Civil, plus modernes et plus simples, on va donc ajouter un truc-bidule supplémentaire aux trucs-bidules qui existent déjà, c’est-à-dire une nouvelle catégorie de biens corporels meubles, qu’on pourra par exemple appeler « les zanimorigolos » (simple suggestion, bien sûr), dont on se gardera bien de définir ensuite le moindre effet juridique attaché. Et puis, il faut comprendre que comme les autres codes (rural et pénal, notamment) reconnaissaient déjà implicitement ou explicitement que les animaux sont des êtres vivants et sensibles, il n’était que temps que cette précision soit aussi apportée au Code Civil, non mais alors. À la suite de quoi, les associations de défense des zanimorigolos trépigneront de joie, le crédit de l’institution juridique sera d’autant augmenté, et tout le monde sera content. Il y aura des sourires sur les visages des enfants, de l’émotion dans la voix de vieilles dames donnant un biscuit à leur chien...Publié le :
8 novembre 2017Par:
Fatou DiagneLes vaches indiennes méritent-elles plus de respect que les femmes ? Un photographe s'interroge. Les habitants de New Delhi ont pu croiser depuis le milieu du mois de juin des femmes portant des masques de vache. Derrière ce comportement loufoque, un artiste indien souhaite dénoncer de façon absurde le traitement fait aux femmes dans son pays. Les vaches sont des animaux sacrés dans l'hindouisme, première religion en Inde. À tel point que dans certaines régions du pays, les abattoirs de vaches sont interdits et des groupes de surveillance se mettent en place pour traquer ceux qui tenteraient de vendre de la viande de bœuf. En 2015, un homme a été lynché sous les yeux de sa famille à Dadri, dans l'est de New Delhi, après avoir été accusé par des villageois d'avoir mangé de la vache. Plus récemment, l'état du Maharashtra a interdit l'abattage et la vente de viande de boeuf. Tout contrevenant encourt jusqu'à 5 ans de prison.En constatant la très grande sévérité des peines réservées à ceux qui menacent des vaches, Sujatro Ghosh, un artiste indien de 24 ans qui vit à Calcutta, a voulu lancer une réflexion. Grâce à une série de photos, postées sur Instagram, mettant en scène des femmes portant des masques de vaches, il a posé la question suivante : maltraiter cet animal sacré serait-il plus grave que de s'en prendre à une femme ? Pour cause : l'Inde a connu ces dernières années de nombreux cas de harcèlement sexuel, et de viols, entrainant parfois la mort des victimes. Plus de 34 000 viols ont eu lieu en 2015, selon le Bureau national du crime, et il n'existe pour l'heure aucun registre pour recenser les délinquants sexuels. Les condamnations sont rares compte tenu du nombre de cas de harcèlement ou de viols...Publié le :
8 novembre 2017Par:
Forestier de Lahou"condamné pour détention de stupéfiants, possession d'armes et conduite malgré une suspension de permis." un bon et honnête citoyen, en somme !Publié le :
8 novembre 2017Par:
Lago TapeLes recherches montrent que la cruauté des personnes qui maltraitent des animaux ne connaît pas la barrière des espèces. Des recherches en psychologie et criminologie démontrent que les agresseurs d’animaux ont tendance à répéter leurs crimes et commettent des actes similaires avec des membres de leur propre espèce sur des adultes, des femmes, voire des enfants... Ce phénomène est connu des services de police/gendarmerie et des travailleurs sociaux sous le nom du « lien ». Pour la sécurité de tous, il est essentiel que les services de police traitent sérieusement les cas de cruauté envers les animaux et s’assurent que ces agresseurs soient dûment poursuivis et condamnés. C'est ce qui a été fait en France dans ce cas bien précis.PLUS D'ARTICLES
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Publié le :
8 décembre 2017Par:
Forestier de Lahou